4minutes. Transmettre l'importance de l'art aux enfants est un moyen de s'assurer qu'ils dĂ©veloppent plusieurs types d'intelligences en mĂȘme temps. Lâart est liĂ© Ă la communication des sentiments, des idĂ©es, des
C'est-Ă -dire ? L'art, contemporain ou moins, vous parlerait mais il faudrait Ă la VO quelques sous-titres. C'est ça ? Venez Ă ces confĂ©rences, dont la prochaine se tient cet aprĂšs-midi Ă la librairie Les Volcans et que donne Jean-Charles Vergne. Pour dire A quoi sert l'art⊠Et venez d'autant plus que le directeur du FRAC en parle parfaitement bien. Avant tout, c'est quoi l'art⊠? C'est ce qui rend la vie plus intĂ©ressante que l'art - dixit Robert Filliou artiste amĂ©ricain 1926-1987. Mais encore ? Si l'on veut expliquer cela trĂšs simplement, prenons l'exemple de l'ĂtĂ© indien de Joe Dassin Avec ta robe longue tu ressemblais Ă une aquarelle de Marie-Laurençin⊠Un homme voit, un jour, des aquarelles de Marie Laurencin dans un musĂ©e. Il les oublie. Des semaines, mois ou annĂ©es plus tard, il croise une femme et le souvenir des aquarelles de Marie-Laurençin se superpose alors Ă la vision de cette femme. Cette derniĂšre lui apparaĂźt d'autant plus belle. L'art c'est donc ce qui rend la vie plus intĂ©ressante que l'art lui-mĂȘme. Et cet art, Ă quoi sert-il ? Ă rien. Des tas de gens n'ont pas de livre, de musique, de tableau et sont parfaitement heureux. On peut donc s'en passer. Cela dit, lorsque l'on fait une rencontre semblable Ă celle de cet homme qui croise cette femme dont la robe ressemble Ă une aquarelle de Marie-Laurençin, on est ensuite en quĂȘte de la deuxiĂšme, et de la troisiĂšme rencontre⊠L'art ne produit aucune valeur ajoutĂ©e - je mets de cĂŽtĂ© l'aspect marchand - ; il y a trĂšs peu de choses qui ne servent Ă rien ; l'art - la culture en gĂ©nĂ©ral c'est probablement le dernier abri de la nuance et c'est sans doute en cela qu'il est indispensable. Est-ce nĂ©cessaire, et si oui en quoi, d'expliquer l'art⊠C'est nĂ©cessaire jusqu'Ă un certain point. Au dĂ©but on a besoin de clefs. C'est comme pour lire. Picasso disait l'art c'est comme le chinois, ça s'apprend ; face Ă une 'uvre on est souvent comme confrontĂ© Ă une langue Ă©trangĂšre en quelque sorte. Depuis l'enfance nous sommes nourris de clefs et codes. L'artiste, lui, passe son temps Ă les transgresser et Ă inventer de nouveaux langages. Encore des codes donc. Oui mais assez simples. 1 Il s'agit de dĂ©sapprendre Ă lire - c'est-Ă -dire ĂȘtre dans une situation virginale devant une 'uvre - et 2 accepter de ne pas comprendre. On ne demande pas Ă une partition de Mozart d'ĂȘtre expliquĂ©e, on accepte de l'Ă©couter. Une 'uvre d'art, si elle est abstraite par exemple, il faut accepter de ne pas avoir de mode d'emploi. Quand on fait une confĂ©rence sur l'art, on donne un mode d'emploi. Et au bout d'un moment, ce mode d'emploi il faut l'oublier. Il faut donc Ă©galement apprendre Ă regarder. Ce n'est pas tant apprendre que dĂ©samorcer des blocages. Il s'agit, en fait, de donner des bases historiques⊠Qu'entendez-vous par blocage ? Les choses entendues comme C'est de la supercherie, ou Je peux en faire autant. Mais si je vous dis, devant un monochrome de Redman, je peux faire la mĂȘme chose, que me rĂ©torquez-vous ? Je vous dis bien sĂ»r. Ăvidemment. Imaginons une expo fictive de sept monochromes rouges. Exactement identiques. Le premier s'appelle la traversĂ©e de la mer rouge par les HĂ©breux, le deuxiĂšme La colĂšre, le troisiĂšme Nappe rouge, etcĂŠ Le septiĂšme Red Square. Des 'uvres identiques mais dont l'intention n'est pas la mĂȘme. Parmi celles-lĂ , il y a en a peut-ĂȘtre une trĂšs intĂ©ressante, deux mĂ©diocres et ainsi de suite⊠C'est donc l'explication que vous donnerez qui la rendra intĂ©ressante, pas forcĂ©ment sa qualitĂ© plastique ou esthĂ©tique. Oui, c'est l'intention. Il faut se sortir de l'idĂ©e que l'art⊠silence. L'art ce n'est pas un bouquet de fleurs ! L'art n'est pas lĂ pour faire plaisir aux yeux. Les yeux mĂšnent au cerveau, le cerveau Ă des idĂ©es. Beaucoup disent moi j'aime ou j'aime pas ; une 'uvre n'a pas Ă©tĂ© faite pour ça. CĂ©zanne a Ă©tĂ© l'artiste le plus "insultĂ©" de toute l'histoire de l'art. Il s'en foutait. La fonction n'est pas de plaire au plus grand nombre Il allait au pied de la montagne, il peignait la montagne⊠Seules deux ou trois personnes venaient le voir Picasso et Braque notamment, qui grĂące Ă lui ont inventĂ© le cubisme et ouvert les portes de l'abstraction. CĂ©zanne se pose des questions et tente d'y rĂ©pondre. Sinon il fait de la variĂ©tĂ© ! Ce n'est pas pĂ©joratif ce que je dis, mais la fonction n'est pas de plaire au plus grand nombre. C'est avant tout une recherche et cette recherche ne peut ĂȘtre menĂ©e que dans le cadre d'un enracinement dans une histoire. Donc si on n'explique pas au minimum ce qu'a Ă©tĂ© cette histoire, on ne peut pas expliquer un monochrome rouge ou blanc ou bleu. Une des facettes de l'art est de proposer, parfois, un langage chiant je pense Ă certains catalogues ? Comment sortir de cela ? Il y a plusieurs Ă©tages. Un catalogue n'a pas pour objectif d'ĂȘtre didactique ou pĂ©dagogique. C'est un outil scientifique qui peut faire avancer le travail de l'artiste par un biais critique. La confĂ©rence, ou la visite guidĂ©e, c'est se mettre Ă la portĂ©e d'un public dont on sait qu'il est hĂ©tĂ©rogĂšne ; je prĂ©cise d'ailleurs que le cycle donnĂ© aux Volcans est Ă l'attention des nĂ©ophytes et je prĂ©cise Ă©galement au public que je vais faire des raccourcis et approximations pour servir le propos. Les difficultĂ©s que les gens peuvent rencontrer face Ă une 'uvre je les ai vĂ©cues donc je fais en sorte de les apprĂ©hender de la maniĂšre la plus simple possible. Julien Dodon ConfĂ©rence. Prochain rendez-vous mercredi 9 fĂ©vrier Ă la librairie Les Volcans 80 boulevard François-Mitterrand Ă 17 heures. Une autre est programmĂ©e en mars. Infos au Exposition. Ă quoi tient la beautĂ© des Ă©treintes⊠Sous cet intitulĂ©, le Frac Auvergne prĂ©sente soixante-cinq Ćuvres de sa collection, dont une moitiĂ© concerne des acquisitions rĂ©centes prĂ©sentĂ©es pour la premiĂšre fois. Ă dĂ©couvrir du mardi au dimanche entrĂ©e libre au Frac, rue du Terrail Ă Clermont. Imaginer une exposition Ă partir dâune collection revient en quelque sorte Ă provoquer des Ă©treintes, des accolades affectives fondĂ©es sur des familiaritĂ©s entre artistes qui sâestiment, sur des Ćuvres concernĂ©es par des rĂ©- flexions communes, fondĂ©es aussi sur des rapprochements formels ou chromatiques inattendus, voire improbables, susceptibles dâengendrer dâautres formes de lecturesâŠ
Vousvous demandez certainement âEtre Ă©lĂ©gant, cela sert encore Ă quelque chose ?â. Quels sont les avantages du âSâhabiller avec Ă©lĂ©ganceâ ? RĂ©ponse : Oui, aujourdâhui plus que jamais et voici pourquoi : đ Bien sâhabiller pour nourrir la relation Ă soi : â Avoir du plaisir Ă se voir dans un miroir.
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche sirve para algo tiene un propĂłsito sirve de algo tiene algĂșn sentido Ce tube sert Ă quelque chose ? Mais je sais aussi que le travail que je fais sert Ă quelque chose. Notre travail sert Ă quelque chose nous changeons la donne en aidant des femmes et des hommes Ă faire valoir leur droit Ă une vie digne et Ă©panouissante. Nuestro trabajo tiene un propĂłsito, que es impulsar cambios ayudando a las personas a reclamar su derecho a una vida digna y completa. La leçon qu'il convient de retenir est que l'eau sert Ă quelque chose - et que toutes ses fonctions ont leur importance. Certains projets d'irrigation ont gĂ©nĂ©rĂ© moins de valeur pour la sociĂ©tĂ© que les Ă©cosystĂšmes qu'ils ont remplacĂ©s. La lecciĂłn es que todo agua tiene un propĂłsito y un valor. Algunos proyectos de irrigaciĂłn generaron menos valor para la sociedad que los ecosistemas que reemplazaron. Je dois dire que rarement on a vu un homme, une personne, contribuer autant pour une cause aussi noble. Sir Jeremy Greenstock et ses collaborateurs de la Mission du Royaume-Uni dĂ©montrent que la diplomatie sert Ă quelque chose. Debo decir que raramente se ha visto a un hombre, una persona, hacer tantas aportaciones a una causa tan noble. Sir Jeremy Greenstock y sus colaboradores de la MisiĂłn del Reino Unido demuestran que la diplomacia sirve para algo. Parfois je me demande je ne devrais pas perdre mon temps avec des choses pareilles si le passage du temps sert Ă quelque chose, Ă part de nous rendre de plus en plus laids. A veces me pregunto no harĂa ninguna falta que perdiera el tiempo en semejantes disquisiciones si el paso del tiempo sirve para algo, aparte de para afearnos. L'argument de l'effet dissuasif est utilisĂ© par les pro-peine de mort pour convaincre le public que la peine de mort sert Ă quelque chose. El argumento de la disuasiĂłn es el que usan los que estĂĄn a favor de la pena de muerte para convencer a la gente de que el castigo capital tiene un propĂłsito. Elle sert Ă quelque chose. Au moins ça sert Ă quelque chose On sent qu'on sert Ă quelque chose. Oui, elle sert Ă quelque chose. Tu veux savoir que ton argent sert Ă quelque chose. Je suppose que la cigarette sert Ă quelque chose. Un programme est un code exĂ©cutable, qui sert Ă quelque chose de calcul. Je me demande si ma prĂ©sence sert Ă quelque chose. Il se trouve qu'Aktaion sert Ă quelque chose aprĂšs tout. VoilĂ tout. Ă ce stade, je me demande s'il sert Ă quelque chose de rappeler ce qui s'est passĂ© lors des consultations. A estas alturas, me pregunto si nos sirve de algo seguir este proceso de reiterar lo que ocurriĂł en las consultas oficiosas. Nous ne pouvons pas abandonner nos frĂšres cubains Ă leur sort et nous devons montrer que l'attribution du prix Sakharov sert Ă quelque chose. No podemos abandonar a nuestros hermanos cubanos a su suerte, y hemos de demostrar que conceder el premio Sajarov tiene alguna finalidad. Nous devons montrer au peuple gĂ©orgien que ça sert Ă quelque chose. Tenemos que demostrar al pueblo de Georgia que la PEV tiene sentido. Ce que vous allez dire, si ça sert Ă quelque chose... Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 77. Exacts 77. Temps Ă©coulĂ© 145 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
LART SERT-IL VRAIMENT Ă QUELQUE CHOSE ?Dans cette Ă©mission, on va voir ensemble que l'art nous cache parfois sa vraie nature.D'oĂč cette question qu'on se po
Voici un sujet que j'ai Ă faire en devoir Ă la maison. Je suis Ă©lĂšve en classe prĂ©paratoire littĂ©raire. Ceci n'est qu'un plan dĂ©taillĂ© avec introduction et conclusion rĂ©digĂ©e. Merci de le corriger Il n'est point de serpent ni de monstres odieux Qui, par l'art imitĂ©, ne puisse plaire aux yeux » Boileau Art poĂ©tique chant III. Vous commenterez ce jugement sur l'objet et la fonction de l'art en vous appuyant sur des exemples prĂ©cis tirĂ©s de la littĂ©rature et de la peinture. Jean Cocteau Ă©crit dans le rappel Ă l'ordre Il y a un utile et un inutile en art. La majoritĂ© du public ne ressent pas cela, envisageant l'art comme une distraction. » Il dĂ©nonce le fait suivant Pour la plupart des gens l'art ne sert qu'a divertir. Or pendant longtemps l'art avait pour vocation de plaire. Mais surtout il devait peindre le beau. A ce sujet Boileau Ă©crit dans son Art PoĂ©tique, au chant III Il n'est point de serpent ni de monstres odieux / Qui, par l'art imitĂ©, ne puisse plaire aux yeux » L'art a t-il pour vocations de plaire et de reprĂ©senter le beau ? Avant de voir quelles fonctions peut avoir l'art, il faut s'attacher Ă comprendre les bases de l'art c'est Ă dire l'art comme reprĂ©sentation. Ensuite si l'art doit seulement reprĂ©sentĂ© la beautĂ©. I l'art du mimĂ©tisme la reprĂ©sentation de la nature A la base l'art n'est qu'une imitation de la nature. a La conception de Boileau de la beautĂ©. Dans son Art PoĂ©tique Boileau dĂ©fini les rĂšgles que doit suivre une tragĂ©die classique. Pour l'auteur l'art littĂ©raire est une imitation de la nature humaine. La tragĂ©die doit ĂȘtre vraissemblable ; Pour toucher le spectateur, les actions doivent pouvoir ĂȘtre cru par les spectateurs. Pour cela les piĂšces de théùtre doivent respecter les normes. On a donc ici une beautĂ© basĂ©e sur le respect de rĂšgle, une beautĂ© encadrĂ©e, codifiĂ©e De plus pour Boileau il existe un beau absolu » dont se sont approchĂ© les anciens. b L'art chez les anciens. Chez les anciens et surtout chez les grecs l'art est une imitation de la nature. On peut ainsi citĂ© Zeuxis, qui par l'utilisation du clair-obscur rend ses peintures plus vivantes. Le mythe de Pygmalion est aussi un de l'art romain. Pygmalion est un sculpteur, il rĂ©alise une statue reprĂ©sentant une jeune fille GalatĂ©e. Pygmalion est tombĂ© amoureux de sa crĂ©ation et VĂ©nus lui a donnĂ© la vie. Cette volontĂ© de vie qui Ă©mane des Ćuvres antiques se retrouve chez les artistes de la renaissance. c L'art chez lez artistes de la renaissance Lors de la renaissance l'homme est mis au centre de toute chose. Cette volontĂ© est exprimĂ©e dans la vĂ©nus d'Urbino de Titien qui reprĂ©sente une femme nue avec des proportions parfaites. On retrouve aussi cette volontĂ© d'humanitĂ© dans la piĂ©ta de Michel Ange oĂč les traits de la vierge et du christ sont trĂšs humanisĂ©s. De plus par les nombreux plis de l'habit de la vierge donne une impression de vie. II l'art doit âil reprĂ©senter la beautĂ©. 1° Art miroir de la beautĂ©. Art eu pour objet pendant longtemps la beautĂ©, c'est Ă dire les belles choses. La littĂ©rature est un relais de la beautĂ©. Les hĂ©roĂŻnes ont outres une beautĂ© particuliĂšre, charmante, que l'auteur s'attache Ă dĂ©crire. Dans Perceval, chrĂ©tien de Troyes peint la beautĂ© de blanchefleur. Dans cette vision blanchefleur allie Ă la fois des caractĂ©ristiques classiques comme la blondeur ou le beau visage, mais elle est aussi dĂ©crite comme une statue qui cherche Ă prendre vie Mais l'art peut aussi peindre quelque chose d'atroce et le rendre plaisant au regard. Harmonieux. C'est ce qu'exprime Boileau dans ces vers tirĂ©s de l'art poĂ©tique, chant III Il n'est point de serpent, ni de monstre odieu /Qui, par l'art imitĂ©, ne puisse plaire aux yeux /d'un pinceau dĂ©licat l'artifice agrĂ©able /Du plus affreux objet fait un objet aimable. » Ainsi le radeau. De la mĂ©duse de GĂ©ricault peut ĂȘtre qualifiĂ© de beau car il est harmonieux es principes de la perspective est respectĂ©. Les corps ont des proportions quasi parfaites. MalgrĂ© cela, on constate que le thĂšme choisi, c'est Ă dire de peindre les naufragĂ©s de la mĂ©duse, n'est pas quelque chose de beau, d'agrĂ©able en soit. 2° l'art peut vouloir dĂ©crire sciemment l'horreur. Les danses macabres qui reprĂ©sentent des squelettes entraĂźnant des hommes vers la mort sont faites pour effrayer les spectateurs. Cependant au XIX siĂšcles cette volontĂ© de reprĂ©senter quelque chose va ĂȘtre troublĂ©e. 2° Mais rupture au XIX l'art se dĂ©marque des beaux-arts. aDoctrine de l'art pour l'art La conception de l'art change. L'art n'a pour finalitĂ© que lui-mĂȘme, il se dĂ©tache de la valeur du sujet. La beautĂ© plastique est Ă©ternelle. , Ceci est exprimĂ© dans les vers de ThĂ©ophile Gautier, issus du poĂšme l'art. Tout robuste /Seul a l'Ă©ternitĂ© ;/ le buste/ Survit Ă la citĂ©. » Mais il y a Ă©galement rupture car la notion de beautĂ© elle mĂȘme change. b la beautĂ© dans toutes choses. Au XIX et dĂ©but vingtiĂšme les artistes trouvent la beautĂ© en toute chose. Tel Baudelaire dans ses Fleurs du mal. Celui ci dans son poĂšme les petites vieilles dĂ©crit la beautĂ© de vielles femmes. Dans les plis sinueux des villes capitales,/OĂč tout, mĂȘme l'horreur tourne aux enchantements,/ Je guette, obĂ©issant Ă mes humeurs fatales/Des ĂȘtres singuliers, dĂ©crĂ©pits et charmants./ » Ces petites vieilles sont belles pour l'auteur parce qu'elles sont toute ridĂ©es. Ici la beautĂ© s'Ă©loigne de sa conception classique. Mais l'art , en plus de dĂ©fendre une autre forme de beautĂ©, dĂ©figure. cl'art qui dĂ©figure. L'art du XIX et Du XIX siĂšcles dĂ©figure les choses. Les sentiments da l'artiste est exacerbĂ©. Par exemple dans portrait du pape innocent X, d'aprĂšs le tableau de Velasquez, Francis bacon traduit un sentiment de violence, de douleur et l'acharnement. Si dans ses Ćuvres Bacon laisse transparaĂźtre certains sentiments, c'est parce que pour lui l'art est un moyen d'expressions. Cela peut amener Ă s'interroger sur la fonction de l'art. III Les fonctions de l'art. 1 ° L'art comme perception d'un monde Le rĂŽle du poĂšte Dans de nombreux textes, surtout chez les romantiques, les poĂštes sont des envoyĂ©s qui dĂ©crypte notre monde est nous donne ainsi leur vision du monde est une clĂ© d'explication pour le nĂŽtre. Victor Hugo dit Ă propos des poĂštes dans un poĂšme les rayons et les ombres Peuples ! Ecoutez le poĂšte ! /Ecoutez le rĂȘveur sacrĂ© ! [âŠ] lui seul Ă le front Ă©clairĂ©./ » Mais c'est en lisant la premiĂšre strophe du poĂšme correspondances, tirĂ©s des fleurs du mal de Beaudelaire.. Son rĂŽle n'est dĂ©fini explicitement, mais implicitement. LA nature est un temple oĂč de vivant piliers/ laissent parfois sortir de confuses paroles ; /L'homme y passe Ă travers une foret de symboles/ qui l'observent avec des regards familiers. » Mais l'art ne sert pas seulement Ă dĂ©coder » un monde il est aussi utilisĂ© comme un moyen d'expression. 2° L'art comme moyen d'expression aGlorification L'art au cours des siĂšcles Ă Ă©tĂ© utilisĂ© pour cĂ©lĂ©brer un ĂȘtre ou un Ă©vĂ©nement. La peinture sacrĂ©e Ă longtemps cĂ©lĂ©brer la vierge. C'est ainsi le cas pour de LĂ©onard de Vinci est sont tableau la vierge au rocher Mais l'art peut aussi ĂȘtre une preuve de propagande. Dans ce cas, l'art est une reprĂ©sentation faussĂ©e d'un Ă©vĂ©nement que l'on veut cĂ©lĂ©brer. Le sacre de napolĂ©on I peint par David, n'a un autre but que de rendre gloire Ă l'empereur. Le peintre a en effet rajoutĂ© la mĂšre de Bonaparte letizia au centre du tableau. De plus on peut remarquer que dans la composition mĂȘme, tous les regards sont tournĂ©s vers l'empereur. Mais Ă l'inverse l'art militant peut aussi dĂ©noncer quelque chose. bdĂ©nonciation L'art a longtemps servi comme support de la critique. L'exemple le plus frappant est peut etre celui de La fontaine qui dĂ©nonce les mĆurs de son temps et l'attitude du roi. Ainsi dans la fable le loup et le chien il condamne l'attitude des nobles Ă travers le personnage du chien qui sont serviles vis Ă vis de leur maĂźtres. L'utopie sert Ă©galement Ă dĂ©noncer la sociĂ©tĂ©. Ainsi en imaginant un monde meilleur on attaque les travers de la notre. Dans le meilleurs des mondes de aldous Huxley, l'Ă©crivain peint une sociĂ©tĂ© ou tout est contrĂŽlĂ© dĂšs la naissance, par la science. . Il y a un endoctrinement dĂšs le plus jeune Ăąge. Dans ce roman Huxley met en garde ses contemporains contre l'avancĂ© fulgurante de la science, qui utilisĂ©e Ă mauvais escient ce rĂ©vĂšlerait ĂȘtre un dĂ©sastre. Pour conclure, on peut dire que l'art Ă pour vocation d'exprimer des idĂ©es. Pendant longtemps l'idĂ©e dominante a Ă©tĂ© le beau. Mais cette conception Ă changer au cours du XIX siĂšcles. Aujourd'hui l'art est un moyen d'expression pour les sentiments.
Enfait, on peut distinguer l'art de l'artisanat. Ce qui réunit l'art de l'artisanat, c'est qu'ils sont des activités créatrices. Les arts en général produisent quelque chose. Ce qui les distingue, c'est que l'artisanat vise à produire des choses utiles à notre existence alors que les arts cherchent à produire des choses belles.
Bonjour!C'est une trĂšs bonne question!L'art est prĂ©sent partout dans la sociĂ©tĂ©. Il ne s'agit pas seulement de peintures, de dessins ou de sculptures. L'art c'est aussi les films, la musique, les piĂšces de théùtre, le cirque, les clowns, etc. Imagine un monde sans toutes ces choses! Ce serait vraiment moins beau et amusant. Imagine une ville sans dĂ©corations, sans beaux bĂątiments. Imagine ta maison sans dĂ©corations. Imagine aussi que tu ne peux plus jamais voir de films, d'Ă©missions, Ă©couter de musique. MĂȘme les jeux vidĂ©os sont une forme d'art! La photographie est aussi une forme d'art. Comme tu peux le voir, l'art sert Ă divertir les gens, Ă rendre le monde plus beau et Ă passer des messages. Plusieurs artistes essaient de dire quelque chose Ă travers leur art. J'espĂšre avoir rĂ©pondu Ă ta question! Si tu as besoin d'aide pour autre chose, n'hĂ©site pas Ă nous réécrire!Laurie đ
QuestionĂ©tonnante lorsquâon y rĂ©flĂ©chit : faut-il chercher dâabord lâefficacitĂ© alors quâavec la priĂšre nous sommes dans lâordre de la gratuitĂ© ? Se poser la question de lâefficacitĂ© de la priĂšre, nâest-ce pas dĂ©jĂ douter et comme lâon dit, ĂȘtre « dĂ©sabusĂ© »
N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă un choix de textes relatifs Ă cette problĂ©matique particuliĂšre. - Les arts sont-ils un langage ? - Ă quoi reconnaĂźt-on une oeuvre d'art ? - Qu'admire t-on dans une Ćuvre d'art ? - Peut-on apprendre Ă aimer une Ćuvre d'art ? - Puis-je apprĂ©cier une Ćuvre d'art sans comprendre sa signification ? - Peut-on aimer une Ćuvre d'art sans la comprendre ? - Une Ćuvre d'art gagne t-elle Ă ĂȘtre commentĂ©e ? - Quelles compĂ©tences faut-il pour pouvoir apprĂ©cier une Ćuvre d'art ? - Comment peut-on juger une Ćuvre d'art ? - Est-il difficile de juger une Ćuvre d'art ? - Faut-il ĂȘtre connaisseur pour apprĂ©cier une Ćuvre d'art ? - Faut-il ĂȘtre cultivĂ© pour apprĂ©cier une Ćuvre d'art ? - Peut-on se prononcer avec objectivitĂ© sur la valeur d'une Ćuvre d'art ? - Des goĂ»ts et des couleurs, pourquoi ne pourrait-on pas discuter ? - Est-il vrai qu'on ne peut discuter des goĂ»ts ? - Le goĂ»t peut-il s'Ă©duquer ? - Les Ćuvres d'art Ă©duquent-elles notre perception ? - Peut-on nous reprocher une faute de goĂ»t ? - Qu'est-ce que le mauvais goĂ»t ? a. Le sentiment esthĂ©tique - En quoi le sentiment artistique se distingue t-il du sentiment religieux ? - L'Ă©motion est-elle constitutive du sentiment esthĂ©tique ? b. Le kistch - Si la vie Ă©tait belle, y aurait-il de l'art ? - Sans l'art, parlerait-on de beautĂ© ? - Le beau peut-il ne pas plaire ? - Que veut-on dire quand on dit "c'est beau" ? - Faut-il renoncer Ă dĂ©finir le beau ? - L'amour du beau s'apprend-il ? - Juge t-on du beau ou le perçoit-on ? - L'Ćuvre d'art est-elle nĂ©cessairement belle ? - Une oeuvre d'art peut-elle ne pas ĂȘtre belle ? - Le beau n'est-il que l'objet d'une perception ? - L'art peut-il se passer de la rĂ©fĂ©rence au beau ? - Peut-on penser l'oeuvre d'art sans rĂ©fĂ©rence Ă l'idĂ©e de beautĂ© ? - La beautĂ© est-elle symbole de moralitĂ© ? - Le beau, est-ce ce qui ne sert Ă rien ? - Un bel objet est-il une Ćuvre d'art ? - Peut-on apprendre Ă juger de la beautĂ© ? - Une Ćuvre d'art doit-elle ĂȘtre belle ? - Peut-on dire "la vie n'est pas belle, les images de la vie sont belles" ? - L'expĂ©rience de la beautĂ© passe t-elle nĂ©cessairement par l'Ćuvre d'art ? - "Ceci n'est pas de l'art" peut-on justifier ce jugement ? - Comment convaincre quelqu'un de la beautĂ© d'un Ćuvre d'art ? - Existe-t-il un privilĂšge de la beautĂ© ? - L'art peut-il se passer de la rĂ©fĂ©rence au beau ? - Le beau, est-ce ce qui ne sert Ă rien ? - Peut-on apprendre Ă juger de la beautĂ© ? - Que veut-on dire quand on affirme d'une chose qu'elle est belle ? - Peut-on ĂȘtre indiffĂ©rent Ă la beautĂ© ? - Est-il indispensable d'introduire l'idĂ©e de beau dans la dĂ©finition de l'Ćuvre d'art ? - La beautĂ© est-elle dans le regard ou dans l'objet regardĂ© ? - Pourquoi sommes-nous sensibles Ă la beautĂ© ? - Y a-t-il une beautĂ© des objets techniques ? a. BeautĂ© naturelle et beautĂ© artistique - S'il y a une beautĂ© naturelle, rend-elle l'art inutile ? - En quoi la beautĂ© artistique est-elle supĂ©rieure Ă la beautĂ© naturelle ? - Que nous apprennent les beautĂ©s de la nature sur la nature mĂȘme de la beautĂ© ? b. L'objectivitĂ© du beau - Peut-on convaincre autrui qu'une Ćuvre d'art est belle ? - La beautĂ© d'un objet est-elle une propriĂ©tĂ© du mĂȘme type que ses caractĂšres physiques ? - Peut-on convaincre quelqu'un de la beautĂ© d'une Ćuvre d'art ? - Peut-on dĂ©monter qu'une Ćuvre d'art est belle ? - Est-il possible, dans le domaine des arts, d'avoir tort ou raison, lorsqu'on dit "C'est beau" ? - Le Beau s'impose-t-il Ă notre jugement ou en rĂ©sulte-t-il ? - Des goĂ»ts et des couleurs, pourquoi ne pourrait-on pas discuter ? - Est-il vrai qu'on ne peut discuter des goĂ»ts ? 5. L'art et le laid - L'art doit-il s'intĂ©resser Ă la laideur ? - L'art peut-il revendiquer la laideur ? - La laideur peut-elle intĂ©resser l'artiste ? - La laideur peut-elle faire l'objet d'une reprĂ©sentation esthĂ©tique ? - Est-ce inconcevable que la laideur puisse ĂȘtre objet de l'art ? - Puis-je dire en mĂȘme temps "c'est beau" et "ça ne me plaĂźt pas" ? - Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ? - Peut-on tirer une jouissance esthĂ©tique de ce que l'on ne comprend pas ? - L'Ă©motion est-elle constitutive du sentiment esthĂ©tique ? - L'expression "contemplation de l'oeuvre d'art" signifie t-elle que nous soyons passifs dans le plaisir esthĂ©tique ? - Quelle sorte de plaisir Ă©prouve t-on devant une oeuvre d'art ? - Le plaisir esthĂ©tique suppose-t-il une culture esthĂ©tique ? - Y a t-il un sens Ă juger une oeuvre d'art d'un point de vue moral ? - Peut-on reprocher Ă l'art de se mettre au service d'une cause juste ? - Une oeuvre d'art peut-elle ĂȘtre immorale ? - Peut-on reprocher Ă une oeuvre d'art d'ĂȘtre immorale ? - La beautĂ© est-elle symbole de moralitĂ© ? - L'art rend-il meilleur ? - Existe-t-il pour l'artiste une parentĂ© entre le beau et le bien ? - Qu'est-ce que crĂ©er ? - Pourquoi applique-t-on le terme de "crĂ©ation" Ă l'activitĂ© artistique ? - Un artiste doit-il ĂȘtre un crĂ©ateur ? - L'artiste est-il un crĂ©ateur ? - On dit gĂ©nĂ©ralement que l'artiste crĂ©e et que le savant dĂ©couvre. Cette opposition vous paraĂźt-elle fondĂ©e ? - L'artiste est-il le seul Ă faire un travail crĂ©ateur ? - Peut-on affirmer que par son Ćuvre l'artiste crĂ©e un autre monde ? - Pourquoi dit-on de l'artiste qu'il crĂ©e ? - De quelle libertĂ© l'art tĂ©moigne-t-il ? - Qu'est-ce qui distingue une Ćuvre d'art d'un objet quelconque ? - Entre les Ćuvres d'art et les produits du travail, la diffĂ©rence est-elle irrĂ©ductible ? - L'art n'obĂ©it-il Ă aucune rĂšgle ? - Y a t-il des rĂšgles de l'art ? - Un art peut-il se passer de rĂšgles ? - L'art peut-il se passer de rĂšgles ? - En art, tout s'apprend-il ? - L'artiste sait-il ce qu'il fait ? - L'artiste n'est-il qu'un artisan talentueux ? - L'art peut-il se passer d'une maĂźtrise technique ? - Qui est artiste ? - L'homme est-il naturellement artiste ? - Tout le monde est-il artiste ? - Suffit-il d'ĂȘtre douĂ© pour ĂȘtre artiste ? - L'artiste est-il maĂźtre de son Ćuvre ? - L'artiste doit-il chercher Ă plaire ? - L'artiste se situe-t-il nĂ©cessairement en marge de la sociĂ©tĂ© ? - L'artiste est-il nĂ©cessairement un homme de gĂ©nie ? - L'artiste est-il un rĂȘveur ? - L'artiste nous apprend-il Ă voir ce que, d'ordinaire, nous ne voyons pas ? - Un artiste doit-il ĂȘtre original ? - L'originalitĂ© fait-elle la valeur de l'oeuvre d'art ? - Faut-il recourir Ă la notion d'inspiration pour rendre compte de la production artistique ? - L'activitĂ© des artistes relĂšve t-elle du travail ou du jeu ? - L'artiste travaille-t-il ? 4. Art et libertĂ© - De quelle libertĂ© l'art tĂ©moigne-t-il ? - L'oeuvre d'art est-elle nĂ©cessaire ? - L'art est-il l'expression d'une rĂ©volte ? - Faut-il voir dans l'art le produit de la vie sociale ou l'expression d'une rĂ©volte ? - L'artiste est-il maĂźtre de son Ćuvre ? - Dans quelle mesure la crĂ©ation artistique est-elle l'Ćuvre de l'imagination ? - L'imagination est-elle crĂ©atrice ? - Que valent les produits de l'imagination par rapport Ă la rĂ©alitĂ© ? - L'imagination est-elle nĂ©cessairement trompeuse ? - L'artiste nous apprend-il Ă voir ce que, d'ordinaire, nous ne voyons pas ? - Ătre artiste, est-ce ĂȘtre voyant ? - Devient-on artiste en imitant les autres artistes ? - La copie d'une belle oeuvre d'art peut-elle ĂȘtre une belle oeuvre d'art ? - L'artiste a-t-il besoin d'un modĂšle ? - La reproduction des oeuvres d'art nuit-elle Ă l'art ? - Pourquoi sommes-nous déçus par les oeuvres d'un faussaire ? a. L'art doit-il imiter la nature ? - L'art doit-il imiter la nature ? - Le but de l'art est-il d'imiter la nature ? 8. L'histoire de l'art, art et temps - Y a t-il un progrĂšs dans l'art ? - L'oeuvre d'un artiste dĂ©pend-elle de son temps ? - L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ? - Comment comprendre qu'une oeuvre d'art survive Ă l'Ă©poque qui lui a donnĂ© naissance ? - Comment comprendre qu'une oeuvre d'art survive Ă l'Ă©poque qui lui a donnĂ© naissance ? - L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ? III. Le sens de l'art Art et vĂ©ritĂ©, signification, rĂ©alitĂ© - Que vaudrait la vie humaine sans art ? - Un homme peut-il ĂȘtre indiffĂ©rent Ă l'art ? - L'art transforme-t-il l'homme ? - L'art change-t-il la vie ? - Quelle diffĂ©rence faites-vous entre la beautĂ© d'une oeuvre d'art et la beautĂ© de la nature ? - Que nous apprennent les beautĂ©s de la nature sur la nature mĂȘme de la beautĂ© ? - L'art transforme-t-il la nature ou la dĂ©voile-t-il ?- L'art doit-il imiter la nature ? - Le but de l'art est-il d'imiter la nature ? a. La nature comme art divin - La reprĂ©sentation esthĂ©tique est-elle mensongĂšre ? - Dans quelle mesure l'art relĂšve-t-il de l'illusion ? - L'Ćuvre d'art nous met-elle en prĂ©sence d'une vĂ©ritĂ© impossible Ă atteindre par d'autres voies ? - Une Ćuvre d'art peut-elle ĂȘtre plus vraie que son modĂšle ? - En quel sens peut-on parler de vĂ©ritĂ© Ă propos de l'Ćuvre d'art ? - L'art est-il un moyen d'accĂ©der Ă la vĂ©ritĂ© ? - L'art n'est-il qu'apparence ? - L'art n'est-il qu'illusion ? - Peut-on dire de l'art qu'il a pour fonction de produire une reprĂ©sentation illusoire de la rĂ©alitĂ© ? - L'art modifie-t-il notre rapport Ă la rĂ©alitĂ© ? - Quels rapports l'art peut-il et doit-il entretenir avec la rĂ©alitĂ© ? - L'art nous rĂ©vĂšle-t-il quelque chose du rĂ©el ? - L'art transforme-t-il notre conscience du rĂ©el ? - Une Ćuvre d'art nous fait-elle rencontrer le rĂ©el ? - L'art crĂ©e-t-il le lien entre la rĂ©alitĂ© et l'imaginaire ? - L'art qui reproduirait la rĂ©alitĂ© serait-il encore de l'art ? - L'art nous dĂ©tourne t-il de la rĂ©alitĂ© ? - L'art est-il Ă©vasion de la rĂ©alitĂ© ? - Les Ćuvres d'art sont-elles des rĂ©alitĂ©s comme les autres ? - Peut-on expliquer une oeuvre d'art ? - L'art s'enseigne-t-il ? - Faut-il avoir des connaissances pour pouvoir apprĂ©cier une oeuvre d'art ? - L'amour de l'art est-il possible sans un savoir sur l'art ? - L'oeuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? - Pourquoi une oeuvre d'art est-elle susceptible de plusieurs interprĂ©tations ? - Une oeuvre d'art gagne-t-elle Ă ĂȘtre commentĂ©e ? - De quel droit, dans le domaine artistique, un homme peut-il s'Ă©riger en connaisseur ? - Le goĂ»t peut-il s'Ă©duquer ? - La sensibilitĂ© aux oeuvres d'art demande-t-elle Ă ĂȘtre Ă©duquĂ©e ? - Le plaisir esthĂ©tique suppose-t-il une culture esthĂ©tique ? - Y a-t-il dans le domaine des arts un langage des sons et des couleurs ? 4. Dimensions de l'oeuvre d'art - L'Ćuvre d'art a t-elle un sens ? - Une Ćuvre d'art a-t-elle toujours un sens ? - Expliquer une oeuvre d'art, est-ce la comprendre ? - Puis-je apprĂ©cier une Ćuvre d'art sans comprendre sa signification ? - Peut-on aimer une Ćuvre d'art sans la comprendre ? - L'artiste donne-t-il quelque chose Ă comprendre ? - L'art n'est-il qu'un mode d'expression subjectif ? - Peut-on reprocher Ă une Ćuvre d'art de ne rien vouloir dire ? - Toute Ćuvre d'art nous parle t-elle de l'homme ? - L'Ćuvre d'art peut-elle se prĂȘter Ă plusieurs interprĂ©tations ? - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une Ćuvre d'art ? - En quel sens peut-on affirmer avec un artiste contemporain "L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" ? - Pourquoi conserver les oeuvres dâart ? - Une oeuvre d'art est-elle un message ? - Une Ćuvre d'art peut-elle ĂȘtre immorale ? 5. La valeur de l'oeuvre d'art - Est-il lĂ©gitime qu'une oeuvre d'art fasse l'objet d'un Ă©change marchand ? - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art ? - Peut-on se prononcer avec objectivitĂ© sur la valeur d'une oeuvre d'art ? 6. L'originalitĂ©/unicitĂ© de l'oeuvre d'art - Un artiste doit-il ĂȘtre original ? - L'originalitĂ© fait-elle la valeur de l'Ćuvre ? - La reproduction des oeuvres d'art nuit-elle Ă l'art ? - Une Ćuvre d'art est-elle utile ? - Les oeuvres d'art peuvent-elles ĂȘtre utiles ? - Dire que l'art n'est pas utilitaire, est-ce dire qu'il n'est pas inutile ? - Les Ćuvres d'art ne sont-elles pas d'autant plus admirĂ©es qu'elles sont inutiles ? - Les Ćuvres d'art sont-elles des rĂ©alitĂ©s comme les autres ? - L'Ćuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? - L'art peut-il ĂȘtre un refuge ? - L'art rend-il meilleur ? - Pourquoi s'intĂ©resse t-on aux Ćuvres d'art ? - En quoi les artistes nous aident-ils Ă ĂȘtre libres ? - Pouvons-nous nous passer de l'art ? - L'homme a t-il besoin de l'art ? - L'art rĂ©pond-il Ă un besoin ? - L'art est-il Ă©vasion hors du monde ? - L'art fait-il rĂ©flĂ©chir ou fait-il rĂȘver ? - N'est-il pas paradoxal que l'Ćuvre d'art soit objet d'Ă©change ? - L'Ćuvre d'art a-t-elle pour fonction de dĂ©livrer un message ? - Embellir la vie, est-ce la seule fonction de l'art ? - Peut-on dire de l'art qu'il est Ă la fois superflu et pourtant nĂ©cessaire ? - L'art est-il moins nĂ©cessaire que la science ? 1. Art et expression des sentiments ; l'aspect cathartique de l'art - L'Ă©motion est-elle constitutive du sentiment esthĂ©tique ? 2. L'art comme divertissement - L'art est-il un divertissement ? - L'art n'est-il qu'un divertissement ? - L'artiste ne cherche-t-il qu'Ă divertir ? - L'art n'est-il qu'un jeu ? V. L'art, la technique et le travail - Y a-t-il lieu de distinguer l'art et la technique ? - Qu'est-ce qui distingue la crĂ©ation artistique et l'invention technique ? - En quoi les Ćuvres d'art diffĂšrent-elles des objets techniques ? - Entre les Ćuvres d'art et les produits du travail, la diffĂ©rence est-elle irrĂ©ductible ? - Peut-on ĂȘtre artiste sans ĂȘtre artisan ? - Qu'est-ce qui distingue une Ćuvre d'art d'un objet quelconque ? - Qu'est-ce qui distingue l'Ćuvre d'art de toute autre production humaine ? - La crĂ©ation artistique a t-elle quelque chose Ă attendre ou Ă redouter de la production industrielle ? - Peut-on parler d'un art industriel ? - Un objet technique peut-il devenir une Ćuvre d'art ? - Un objet technique peut-il ĂȘtre objet d'art ? - L'objet technique n'a-t-il qu'une valeur utilitaire ? - En quoi les Ćuvres d'art diffĂšrent-elles des objets techniques ? - Un objet technique peut-il ĂȘtre une Ćuvre d'art ? 2. L'artiste et l'artisan - Peut-on ĂȘtre artiste sans ĂȘtre artisan ? - L'artiste n'est-il qu'un artisan talentueux ? - L'art peut-il se passer d'une maĂźtrise technique ? - L'objet utile peut-il ĂȘtre beau ? - Un objet technique peut-il ĂȘtre beau ? - Y a-t-il une beautĂ© des objets techniques ? 5. Production artistique et production industrielle - La crĂ©ation artistique a t-elle quelque chose Ă attendre ou Ă redouter de la production industrielle ? - Peut-on parler d'un art industriel ? 6. L'art et le travail - L'artiste travaille-t-il ? - L'activitĂ© des artistes relĂšve t-elle du travail ou du jeu ? - Comment l'art peut-il s'insĂ©rer dans la vie sociale ? - Dans quelle mesure l'art est-il un fait social ? - Faut-il voir dans l'art le produit de la vie sociale ou l'expression d'une rĂ©volte ? - Une sociĂ©tĂ© a-t-elle besoin d'artistes ? - Une sociĂ©tĂ© peut-elle se passer d'artistes ? - Peut-on concevoir une sociĂ©tĂ© sans art ? - L'oeuvre de l'artiste peut-elle se passer du public ? 1. L'art comme outil de distinction sociale ; le phĂ©nomĂšne de la mode - L'art s'adresse t-il Ă tous ? 2. L'art est-il dangereux ? 3. L'art transforme-t-il la sociĂ©tĂ© ? - L'art peut-il changer la sociĂ©tĂ© ? - L'art est-il rĂ©volutionnaire ? VII. Les diffĂ©rentes formes d'art 1. L'architecture - Est-il juste d'affirmer que les temples Ă©levĂ©s en l'honneur de la religion sont Ă©levĂ©s, en rĂ©alitĂ©, en l'honneur de l'architecture ? 2. La poĂ©sie - Quel usage le poĂšte fait-il du langage ? - Le poĂšte a-t-il quelque chose Ă dire ? - Le langage a-t-il la mĂȘme valeur pour le poĂšte, le savant et le philosophe ? - Est-ce le mĂȘme monde qu'analyse le physicien et qu'Ă©voque le poĂšte ? 3. La peinture 4. Le cinĂ©ma Date de crĂ©ation 04/12/2005 1219 DerniĂšre modification 22/06/2022 0803 CatĂ©gorie Page lue 7652 fois
Corrigédu sujet l'art sert-il à quelque chose? - Ma Philo .net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.
L'art est-il gratuit et dĂ©sintĂ©ressĂ© ou n'est-il qu'un moyen d'exprimer un message religieux, politique, etc. ? Tenter de rĂ©pondre Ă cette question suppose d'interroger le statut social et historique de l'art. I L'art exprime un message Les peintures des grottes de Lascaux avaient le pouvoir magique de favoriser la chasse. Les temples grecs ou les cathĂ©drales gothiques devaient glorifier les dieux et soutenir la foi des croyants. Longtemps, l'art a eu une fonction Ă©sotĂ©rique ou religieuse. Il a pu ĂȘtre utilisĂ© Ă©galement comme un moyen efficace au service d'un message politique. La publicitĂ©, quant Ă elle, soumet l'art Ă une utilitĂ© commerciale et vĂ©hicule un modĂšle de sociĂ©tĂ© consumĂ©riste. Cependant, vouloir faire de l'art une expression revient Ă en faire un langage Ă interprĂ©ter, renvoyant Ă une vĂ©ritĂ© rendue Ă travers des symboles. C'est rĂ©duire l'art Ă un moyen au lieu d'en faire une activitĂ© ayant sa fin en soi. II L'art est dĂ©sintĂ©ressĂ© 1 L'art n'a pas d'utilitĂ© Pour Kant, l'art et le beau doivent ĂȘtre dĂ©sintĂ©ressĂ©s. Le beau doit ĂȘtre distinguĂ© de l'utile. On doit ainsi distinguer beautĂ© libre » et beautĂ© adhĂ©rente » admirer une voiture de course pour sa belle ligne, c'est goĂ»ter Ă la beautĂ© libre par un jugement de goĂ»t ; l'admirer parce qu'elle va vite, c'est admirer sa beautĂ© adhĂ©rente par un jugement d'utilitĂ©. Le beau doit ĂȘtre aussi distinguĂ© de l'agrĂ©able. Le beau procure un plaisir formel la prĂ©sentation esthĂ©tique d'un plat, l'agrĂ©able apporte un plaisir matĂ©riel l'odeur appĂ©tissante du mĂȘme plat. Le beau doit ĂȘtre Ă©galement distinguĂ© du vrai, puisqu'il est affaire de goĂ»t, et qu'il n'y a lĂ ni preuve, ni connaissance objective l'art n'est pas une science au sens classique du terme. 2 L'art nous dĂ©tache des choses matĂ©rielles Enfin, pour Kant, le beau doit ĂȘtre distinguĂ© du bon l'art n'est ni moral, ni immoral. Vouloir censurer Les fleurs du mal ou Madame Bovary, c'est mĂ©priser cette indĂ©pendance et cette libertĂ© formelle de l'art. NĂ©anmoins, son caractĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ© en fait une introduction Ă la morale, en nous exerçant Ă nous dĂ©tacher des intĂ©rĂȘts matĂ©riels. 3 Le beau et le sublime Si le beau nous fait goĂ»ter une forme finie et harmonieuse, le sublime nous expose Ă un phĂ©nomĂšne monstrueux qui suscite en nous effroi et admiration la mer dĂ©chaĂźnĂ©e, la haute montagne. Le sublime est, selon Kant, l'expĂ©rience esthĂ©tique qui introduit au sentiment religieux de ce qui nous dĂ©passe. III Expression de quelque chose ou perception brute » ? Pourtant, l'histoire de l'art conduit Ă relativiser cette conception, qui fait de l'art gratuit une forme moderne du sacrĂ©. Pour Hegel, l'art â Ă travers son histoire â exprime l'esprit d'un peuple ; pour Marx, il reprĂ©sente des intĂ©rĂȘts de classe. Pour Freud, il est l'expression de l'inconscient, des dĂ©sirs refoulĂ©s et sublimĂ©s. mot-clĂ© Selon la psychanalyse de Freud, la sublimation est l'expression de pulsions coupables sous des formes socialement valorisĂ©es. C'est ce que fait l'art, mais aussi le sport, la science ou la politique. Cette interprĂ©tation de l'art comme expression est rejetĂ©e par Bergson et Merleau-Ponty, qui rĂ©affirment la gratuitĂ© de l'art l'art doit ĂȘtre perception brute » et pure prĂ©sence au monde, dĂ©gagĂ©e de considĂ©rations utilitaires.
Dautre part, il considĂšre comme une forme de sublimation les formations rĂ©actionnelles c'est-Ă -dire ces barriĂšres Ă©levĂ©es contre les pulsions, consolidĂ©es pendant la pĂ©riode de latence par l'Ă©ducation, mais qui tirent leurs forces de la libido elle-mĂȘme. Ainsi se forment les traits de caractĂšre : « Ainsi l'entĂȘtement, l'Ă©conomie, le goĂ»t de l'ordre dĂ©coulent-ils de l
Quand jâĂ©cris et que je finis par aboutir Ă quelque chose de satisfaisant aprĂšs avoir eu la douloureuse impression de trouver chaque mot au fond de moi comme on arrache une dent, jâai souvent envie dâaller lire le texte Ă des proches. Câest assez agaçant dâĂȘtre dans mes parages, quand lâĂ©vĂšnement se produit. Envie dâen parler, de regarder ce quâil provoque, de voir dans les yeux des personnes qui mâentourent quâelles mâont comprise. Comprise parce que je fais partie de ces personnes qui entretiennent une relation ambigĂŒe avec les mots ils mâĂ©chappent souvent, dans la vitesse de lâoralitĂ©, ils me fuient ou refusent dâexprimer exactement ce que je voudrais. Ă lâĂ©crit, posĂ©s sur le papier, ils sâassagissent. Ils me laissent dire. Le dĂ©calage est parfois douloureux. Lâimpression que jamais personne ne prendra le temps de rentrer dans mon corps, dans ma tĂȘte, avec lâobsolescence de lâĂ©crit me terrifie. Il arrivera peut-ĂȘtre un jour oĂč je serai seule avec mes pensĂ©es. Et cette pensĂ©e est insupportable, comme la plupart de celles que mes neurones ont en stock. La conclusion Ă laquelle jâai abouti, non sans regret car elle semble particuliĂšrement Ă©goĂŻste, est que ce que je recherche, en prenant la plume, câest avant tout partager du moi. Je ne mâĂ©tais jamais vraiment rendu compte de la dimension cathartique de tout ça, de la maniĂšre avec laquelle je me raccrochais Ă ce que je produisais pour donner consistance Ă mon existence, avant quâun ami me dise des choses un peu abruptement. Lâart, câest pas un truc dâĂ©goĂŻste. Câest un truc de partage, donc câest un truc qui doit plaire. Plaire aux autres â Ă toi, on sâen fiche. Il ne sert Ă rien sâil nâenchante que toi. ». Câest vrai quâen Ă©tant honnĂȘte, je me suis souvent posĂ© la question. Si jâavais particuliĂšrement rĂ©ussi un texte, quâil disait exactement ce que jâavais en tĂȘte, mais quâil restait incomprĂ©hensible pour le reste du monde, alors quoi ? Si lâon est seuls Ă avoir raison ? Si lâon est un grand artiste mais incapable de communiquer ? Si lâon fait les choses bien, mais que personne ne partage leur valeur ? Ă quoi sert lâart, finalement ? La derniĂšre fois, je suis allĂ©e voir un comĂ©dien que je connais bien jouer au théùtre. Je sais toutes les rĂ©flexions profondes, existentielles, je sais tous les dĂ©tails choisis, conscientisĂ©s, toutes les attentes comblĂ©es, quâil avait placĂ©s dans la construction de son spectacle. Son spectacle Ă©tait beau, Ă©tait de qualitĂ©, parce quâil avait mis ce soin Ă le travailler, Ă lui donner corps avec sens. Un sens dĂ©verrouillĂ© pour lui. Mais qui, peut-ĂȘtre, serait impĂ©nĂ©trable pour dâautres. Je connais trop ce besoin de mettre le doigt sur ce qui sâagite en nous pour ĂȘtre regardante Ă propos de ce que cette chose-lĂ peut bien provoquer sur dâautres. Mais en ayant lâĂ©lan dây inviter ma mĂšre, je me suis retrouvĂ©e, de nouveau, face Ă ces interrogations. Ma mĂšre fait partie de ces personnes que la culture bourgeoise, normĂ©e, dominante, rĂ©volte. Elle est de ceux Ă qui cette culture-lĂ crache rĂ©guliĂšrement Ă la gueule, en leur faisant croire quâils ne sont pas assez subtils, quâils nâont pas assez de goĂ»t. Ses goĂ»ts sont diffĂ©rents. Elle apprĂ©cie les messages clairs, directs, les Ă©motions brutes. Elle prend en horreur ces gĂ©nies qui se regardent le nombril et renferment les secrets de leurs Ćuvres sans aucun amour du partage. Elle est sensible Ă la communication, au dialogue. Les artistes qui laissent perplexe pour le bonheur du mystĂšre lâennuient profondĂ©ment, et le fait quâils soient si encensĂ©s de nos jours, ceux qui ne sont pas si simples, si populaires, le fait que le gratin les adule, la rend folle. Alors en voulant lâemmener au théùtre, je me suis posĂ© la question. Est-ce quâil y avait du partage lĂ -dedans ? Est-ce quâelle aurait quelque chose Ă manger, Ă se nourrir, en dehors de ce que les comĂ©diens et le metteur en scĂšne eux avaient eu envie de donner Ă voir ? Finalement, est-ce quâil y avait un peu dâelle dans ce spectacle, est-ce quâelle y trouverait son compte ? Je suis revenue sur mes pas. Et mĂȘme si ce nâĂ©tait pas le cas, si ce nâĂ©tait pas fait pour lui plaire, est-ce pour autant moins lĂ©gitime » Ă ĂȘtre vu, regardĂ© ? Ă quoi sert lâart ? Se donner ou donner aux autres ? Valider les ressentis du spectateur en face pour les partager, ou lui offrir de nouvelles questions ? Laisser se dĂ©ployer lâinterprĂ©tation ou dĂ©rouler un rĂ©cit du prĂ©sent qui sâimpose ? Ă quoi sert lâart ? Je ne sais pas. Personne ne sait, ou plutĂŽt tout le monde le sait pour soi. Ce que je sais, câest quâagrafer une rĂ©ponse Ă cette question lui ĂŽte soudain toute sa valeur. Prescrire ce que lâart doit soigner chez chacun, entraĂźner, gratter, câest lui retirer toute sa puissance. Celle du choix. Celle de la diversitĂ©. Celle de la culture. Des cultures.
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l art sert il a quelque chose