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Saga Tim Burton Edward aux mains dâargent 1990 EDWARD AUX MAINS D'ARGENTEDWARD SCISSORHANDS RĂ©sumĂ© Créé par un inventeur mort avant de lâavoir terminĂ© », Edward vit seul dans un chĂąteau abandonnĂ©. Câest lĂ que Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, le trouve et le ramĂšne chez elle. Avec ses mains-ciseaux, Edward devient pour un temps la coqueluche du quartier. Critique Un des films les plus connus de Tim Burton qui commence Ă imposer sa patte. Des Ă©lĂ©ments, comme la banlieue oĂč se passe lâaction ressemble Ă celle de Beetlejuice mais, cette fois, lâironie grinçante du rĂ©alisateur en donne une interprĂ©tation toute personnelle. Si le film a dâindĂ©niables qualitĂ©s, il ne dĂ©veloppe pas grand-chose une fois passĂ©e la scĂšne dâexposition initiale. Le dĂ©roulĂ© est extrĂȘmement linĂ©aire, ce qui ne veut pas dire quâil ne soit pas intĂ©ressant, mais il sâavĂšre sans vĂ©ritable surprises. Visuellement, câest bluffant. DâentrĂ©e de jeu, le rĂ©alisateur pose une dichotomie rĂ©vĂ©latrice. La banlieue sans nom est colorĂ©e jusque dans les voitures ! mais abrite des gens absolument conformistes sur lesquels Tim Burton pose un regard acide. Les commĂšres » du quartier, la dĂ©nommĂ©e Joyce en tĂȘte, en prenne pour leur grade dans un jeu de massacre permanent. Elles sont pathĂ©tiques, suiveuses, girouettes et autocentrĂ©es. Quelque part, cette banlieue est un peu celle de George Clooney dans son Suburbicon mĂȘme si Burton place son film dans son Ă©poque. En contraste, le chĂąteau oĂč vit Edward est gris mais Edward lui-mĂȘme se montre chaleureux. Le chĂąteau est en hauteur quand toutes les maisons, identiques, sont posĂ©es Ă plat. Le propos du rĂ©alisateur est clair et net Edward nâappartient pas Ă notre monde. Tout le propos du film tient en lâacceptation pour un temps dâEdward mais, Ă part le voir faire de la taille de tout un tas de trucs, que se passe-t-il ? Le pique-nique de prĂ©sentation et le passage Ă la tĂ©lĂ©vision dâEdward ont un cĂŽtĂ© bĂȘte de foire » dĂ©rangeant au fort contraste entre le monstre gentil » et le public intriguĂ© ou bassement intĂ©ressĂ©. La causticitĂ© de Tim Burton se lit aussi dans cette scĂšne oĂč une femme prend littĂ©ralement son pied en se faisant tailler les cheveux. Câest grotesque et il est Ă©vident Ă qui va la sympathie du rĂ©alisateur. Plus intĂ©ressant, câest lâĂ©volution de la relation entre Kim, la fille de Peggy et Edward. Dâabord franchement hostile ils ont mal commencĂ© câest vrai !, elle Ă©volue vers plus de sympathie et une profonde affection. Le film ne raconte pas grand-chose mais il y a tout de mĂȘme une Ă©vidence câest un conte de fĂ©e. Pratiquement, une nouvelle version de La Belle et la BĂȘte. Si on oublie ça, le film devient illisible. Comment comprendre que personne ne se soit souciĂ© du chĂąteau abandonnĂ© ? Comment vivait lâinventeur ? Le dĂ©cor du chĂąteau nâa absolument rien de rĂ©aliste et, lorsque lâon verra des moments du passĂ© dâEdward, câest une impression dâirrĂ©alitĂ© poĂ©tique que nous Ă©prouvons. Un mĂ©lange du gothique et du mĂ©canique mais moins abouti que, plus tard le montrera Crimson Peak. LâidĂ©e de Tim Burton Ă©tait dâarracher Edward Ă son contexte de conte de fĂ©es pour le placer dans le cadre dĂ©concertant des banlieues normalisĂ©es privĂ©es de sensibilitĂ© artistique et qui doivent beaucoup aux souvenirs du jeune Burton. Pour ce dernier, Edward est lâincarnation physique de la solitude. Pour lui, les monstres sont des incompris. Edward est le premier dâentre eux. La Fox avait dâabord pensĂ© Ă Tom Cruise pour incarner Edward, ce qui aurait Ă©tĂ© une idiotie complĂšte car Edward nâest pas un hĂ©ros mais un anti-hĂ©ros. Burton voulait que le public regarde Edward sans a priori et a choisi pour cela un quasi-inconnu, Johnny Depp. Câest une rĂ©ussite complĂšte qui lança la carriĂšre du comĂ©dien qui devint un des piliers de lâunivers Burton. Durant tout le film, le visage de Johnny Depp est peu expressif mais tout passe par le regard, par la gestuelle et câest peu Ă peu quâEdward sâhumanise. Câest le rĂŽle de Kim Ă qui Wynona Ryder apporte une force qui se rĂ©vĂšle peu Ă peu. Câest Ă partir du moment oĂč le personnage prend davantage dâimportance que le rĂ©cit bascule. Dâabord le visage dur et le corps raide manifestant une vraie hostilitĂ© envers Edward, Kim se dĂ©tend, apprivoise autant quâelle est apprivoisĂ©e magnifique et trĂšs poĂ©tique scĂšne de la danse sous les flocons et lâactrice rend excellemment compte de lâĂ©volution des sentiments de son personnage. Le film a un dernier titre de gloire et il est tout Ă lâhonneur de Tim Burton dont il montre la fidĂ©litĂ© Ă ceux quâil admire. Le rĂŽle de lâinventeur, qui crĂ©e et Ă©lĂšve Edward, est tenu par Vincent Price. Le grand acteur amĂ©ricain, hĂ©ros des films dâhorreur des annĂ©es 1950 et 1960, Ă©tait pratiquement tombĂ© dans lâoubli. TrĂšs ĂągĂ© et malade, câest son dernier rĂŽle mais, grĂące Ă Tim Burton, il a pu sortir la tĂȘte haute. Anecdotes Sortie US 6 dĂ©cembre 1990. Sortie France 10 avril 1991 Le budget Ă©tait de 20 millions $ et a rapportĂ© 86 $ ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson. Caroline Thompson, lectrice-analyste de scĂ©nario, avait publiĂ© un roman dâhorreur intitulĂ© Premier nĂ© » oĂč un fĆtus revenait hanter une femme qui avait avortĂ©. Burton lâavait lu et avait Ă©tĂ© frappĂ©. Son agent les fit se rencontrer. En ayant vu le dessin dâun garçon ayant des ciseaux Ă la place des doigts, elle sâest Ă©criĂ©e Nâen dites pas plus, je sais exactement de quoi je vais parler ! » et elle Ă©crivit 70 pages de synopsis. Câest fondamentalement lâhistoire que nous avons filmĂ© » dira Burton. A la base, ils envisageaient une comĂ©die musicale. Tim Burton considĂšre ce film comme son plus personnel » A lâorigine, il y a un dessin fait depuis longtemps. Il reprĂ©sentait un personnage qui veut toucher tout ce qui lâentoure, mais ne peut le faire, et dont le dĂ©sir crĂ©ateur est en mĂȘme temps un dĂ©sir destructeur, une ambivalence qui a refait surface au moment de mon adolescence. Jâavais alors beaucoup de mal Ă communiquer avec le reste du monde » citĂ© par Antoine de Baecque, Tim Burton, Cahiers du cinĂ©ma. Il a aussi dit Il y a en [Edward] une merveilleuse soulignĂ© par Burton sorte de tristesse. Ce nâest pas une tristesse mauvaise, câest juste lâĂ©toffe de la vie ». Pour mettre le film en chantier, Tim Burton crĂ©a sa propre boĂźte de production. De Johnny Depp Tim mâa montrĂ© plusieurs dessins de cet Edward. Jâavais lu le scĂ©nario bien sĂ»r, mais les dessins de Tim disaient tout. Jâai tout de suite senti le personnage, il sâest glissĂ© Ă lâintĂ©rieur de moi » interview au New York Time Magazine du 9 novembre 2003. En 1991, Tim Burton mit en chantier un documentaire Conversations avec Vincent mais la mort de lâacteur ne lui permit pas dâachever ce projet. Le tournage se dĂ©roule dans une communautĂ© sise Ă la pĂ©riphĂ©rie de Dade City, comtĂ© de Pasco en Floride. Une cinquantaine de maisons individuelles durent cooptĂ©es et les rĂ©sidents relogĂ©s dans un motel du coin pendant trois mois, le temps que les Ă©quipes du tournage repeignent leurs demeures en pastel Ă©cume des mers », jaune bouton dâor », couleur chair », bleu sale », rĂ©duisent la taille des fenĂȘtres pour donner une ambiance paranoĂŻaque » et amĂ©nagent des jardins paysagers. A lâentrĂ©e du site du tournage, une pancarte avertissait dâĂ©ventuels acheteurs quâen temps normal, ces propriĂ©tĂ©s ne ressemblaient pas du tout Ă cela. Le manoir gothique fut lui construit sur le terrain de tournage de la Fox. Le tournage fut Ă©prouvant Ă cause de la chaleur 40°, de lâhumiditĂ© et des nuisibles. Johnny Depp/Edward acteur amĂ©ricain nĂ© John Christopher Depp II, il se fait rĂ©ellement connaĂźtre avec ce rĂŽle. Il a Ă©galement tournĂ© dans Arizona Dream 1992, Donnie Brasco 1997, Las Vegas Parano 1998, Le Chocolat 2000, From Hell 2001, Pirates des CaraĂŻbes 2003, 2006, 2007, 2011, 2017, Public Enemies 2009, Transcendance 2014, Into the wood 2015, Alice de lâautre cĂŽtĂ© du miroir 2016, Le Crime de lâOrient-Express 2017. Vincent Price/Lâinventeur acteur amĂ©ricain 1911-1993 dĂ©bute au théùtre en 1935 et jouera sur scĂšne jusquâen 1978. Il dĂ©bute au cinĂ©ma avec Service de luxe 1938. Câest avec Laura 1944 quâapparaĂźt son personnage de dandy Ă lâallure inquiĂ©tante. Il devient emblĂ©matique du cinĂ©ma dâĂ©pouvante Lâhomme au masque de cire 1953, La mouche noire 1958, La chute de la maison Usher 1961, La chambre des tortures 1961, Le Corbeau 1963, La malĂ©diction dâArkham 1963, Je suis une lĂ©gende 1964, Le cercueil vivant 1969, Lâabominable docteur Phibes 1971, Théùtre de sang 1973. Il devient plus rare ensuite mais est appelĂ© pour du doublage Vincent 1982, court-mĂ©trage de Tim Burton, Les treize fantĂŽmes de Scooby-Doo 1985, Basile, dĂ©tective privĂ© 1986. Dianne Wiest/Peggy Boggs actrice amĂ©ricaine active sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, elle a jouĂ© dans La Rose pourpre du Caire 1985, Hannah et ses sĆurs 1986, les ensorceleuses 1998, Lâhomme qui murmurait Ă lâoreille des chevaux 1998, Rage 2009. Pour la tĂ©lĂ©vision, elle a jouĂ© dans En analyse 2008-2009 et Blacklist 2014 mais est surtout connu pour sa participation Ă New York Police Judiciaire 2000-2002. Alan Arkin/Bill Boggs acteur amĂ©ricain, il arrĂȘte ses Ă©tudes pour former un groupe de musique et dĂ©bute au théùtre et obtient un Tony Award pour son rĂŽle dans la piĂšce Enter Laughing. Au cinĂ©ma, il a notamment jouĂ© dans Les Russes arrivent 1966, Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die, Seule dans la nuit 1967, Le cĆur est un chasseur solitaire 1968, Sherlock Holmes attaque lâOrient-Express 1976, Big Trouble 1986, Bienvenu Ă Gattaca 1997, Little Miss Sunshine 2006, Oscar du meilleur acteur dans un second rĂŽle, Max la menace 2008, Argo 2012. Wynona Ryder, dĂ©jĂ prĂ©sente dans Beetlejuice, incarne Kim, la fille des Boggs. Retour Ă l'index
Edward aux mains dâargent" est le 4e film (sur 19 actuellement) du rĂ©alisateur Tim Burton. Lui qui sort tout juste de lâĂ©norme succĂšs engendrĂ©
SYNOPSIS Edward Scissorhands n`est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d`un inventeur, il a reçu un cĆur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d`avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. .................................................................... LES CINQ PREMIERES MINUTES Edward aux mains dâargent est le quatriĂšme long-mĂ©trage de Tim Burton, grand gamin de 38 ans devenu par ailleurs lâun des cinĂ©astes amĂ©ricains actuels les plus passionnants, qui plus est ne se prenant absolument pas au sĂ©rieux. De Pee-Wees big adventure Ă Sleepy Hollow, Burton, en bon dĂ©miurge issu du monde de lâanimation il a dĂ©butĂ© comme animateur des niaiseries des productions Disney a toujours donnĂ© vie Ă de singuliĂšres personnalitĂ©s, marginalisĂ©es par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine hiĂ©ratique et guindĂ©e. Ce serait trop simple de dire que le cinĂ©aste ressemble Ă ses crĂ©atures, physiquement ou moralement, Ă limage de ce grand dadais de Pee Wee dans sa maison pleine de jouets, ou de cet Edward mĂ©lancolique en forme de sĂ©cateur, proche de Jack, le squelette dĂ©senchantĂ© de The nightmare before Christmas. Lâambivalence des personnages burtoniens sâexprime le plus souvent par une inexorable maladresse qui les oblige Ă exercer le mal tout en voulant faire le bien câest Jack voulant organiser son propre NoĂ«l qui sâachĂšve en fiasco Ă©pouvantant les enfants dâune banlieue proprette, câest encore Edward Scissorhands, inconscient de son handicap qui lui fait croiser le fer Ă chaque fois quâil tend la main. DerriĂšre cette attention particuliĂšre Ă ses personnages, ses hĂ©ros au grain de folie adouci par lâamertume propre aux laissĂ©s pour compte, se cache aussi bien une rĂ©flexion sur la normalitĂ©, la diffĂ©rence, lâaltĂ©ritĂ©, et se profile enfin la question de la solitude de lâartiste, son dĂ©sir dâindĂ©pendance, sa dĂ©termination Ă proposer une " vision du monde " quâil souhaite avant tout faire partager. C'Ă©tait lâun des aspects de Ed Wood, son avant-dernier film, ou la tentative Ă©mouvante de montrer notamment que la crĂ©ation, rĂ©ussie ou non, passe avant tout par un enthousiasme aveugle et dĂ©mesurĂ©, une insouciance Ă faire fi des critiques les plus noires pour prĂ©server un dĂ©sir artistique personnel. Faire Ed Wood ou Edward aux mains dâargent, c'Ă©tait avant tout montrer la rĂ©sistance de lâartiste lâartiste comme ĂȘtre naĂŻf et dĂ©senchantĂ© contre le plus grand nombre, contre lâinsignifiance ou la mĂ©chancetĂ©. Pour conclure cette prĂ©sentation trop brĂšve et superficielle de lâunivers de Tim Burton, il faut souligner la formidable capacitĂ© dâinvention du cinĂ©aste, la cohĂ©rence de son Ă©quipe technique notamment par le travail effectuĂ© par Henry Selick pour le film dâanimation lâĂ©trange NoĂ«l de Mr Jack et rappeler son association unique avec le compositeur Danny Elfman, depuis les dĂ©buts de Burton en 1985, qui culmina en 1994 avec la BO magique de Nightmare Before Christmas.
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